Cette semaine, j'ai été fortement bousculée par deux événements, d'une ampleur différente mais qui me rappellent que la démocratie n'est jamais acquise pour de bon. Hier, le président Bolsonaro, acclamé par une foule confiante en ses réformes, s'est installé au pouvoir au Brésil. Il s'était entouré, pour l'occasion, de chefs d'Etat de droite dure et populiste, Victor Orban, le Hongrois, Benjamin Netanayou, l'Iraëlien, et le ministre des affaires étrangères de Donald Trump. Le Brésil qui a tourné le dos à la dictature militaire depuis plus de 30 ans, retrouve à sa tête un président nostalgique de cette période et dont les propos font peur à tout démocrate : nettoyer le pays de tous les voyous, en tuant s'il le faut, réduire à néant les revendications des peuples indigènes en confisquant leurs terres au bénéfice des grandes entreprises agro alimentaires et j'en passe. Autre continent , autre décor : dans la charmante ville flamande de Nino