Bravo les jeunes de Youth 4 climate !
Ils étaient 4000 dans les rues de Bruxelles jeudi dernier au lieu d'être sagement au collège ou à l'athénée. Quelle mouche a piqué ces jeunes Flamands? L'envie de faire l'école buissonnière? Pas du tout, mais bien le courage d'agir pour l'avenir de la planète.
Deux jeunes étudiantes de 16 et 17 ans ont convaincu des milliers d'autres jeunes à les rejoindre à Bruxelles. Ensemble, ils ont marché vers les institutions européennes et le parlement belge (où ils ont été vite arrêtés par les forces de l'ordre!).
Leur message est clair :
"C'est nous qui paierons la note, disent-ils, en choeur mais aussi nos enfants et petits-enfants". "Réveillez-vous les adultes et faites comme nous pour sauver notre planète."
Elles et ils, sont révoltés face à l'apathie des décideurs politiques belges qui n'ont pas voulu créer ensemble ce plan ambitieux contre le réchauffement climatique exigé par plus de 70 000 citoyen(ne)s peu avant Noël dans les rues de la capitale. "Nous ne laisserons pas tomber "proclament ces jeunes, déterminés à manifester chaque semaine tant qu'ils ne seront pas reçus, et surtout entendus par les autorités belges.
En Flandre, le débat bat son plein face à l'attitude "responsable" à adopter par les directions d'école, les parents, les politicien(ne)s: "peut-on encourager ce mouvement "sympathique" de la jeune génération manifestant pendant les heures d'obligation scolaire ou faut-il les menacer, et sanctionner leur comportement illégal."
Ces jeunes savent qu'ils encourent de lourdes sanctions, jusqu'à l'exclusion de leur école. Mais elles et ils sont déterminés à dialoguer, à faire face aux ainés pour qu'on puisse entendre leur cri et, enfin, prendre le tournant qu'il faut dans la politique au lieu de trouver le moindre prétexte pour ne pas bouger.
Les femmes et hommes politiques font souvent preuve d'une attitude bien condescendante face aux jeunes : avant 18 ans, proclament-elles(ils) ils sont trop immatures pour donner leur voix lors d'élections mais aussi bien entendu dans la rue!
Un directeur d'école, concerné de près par la manifestation de ce jeudi (des centaines d'étudiants ont
Je ne partage pas cette position frileuse d'adultes qui ont peur de toute transgression. Les responsables politiques wallons, flamands, bruxellois et fédéraux se renvoient régulièrement la responsabilité de l'immobilisme : "'c'est pas ma faute si la Belgique ne bouge pas, c'est la tienne, c'est la sienne".
Alors, ces jeunes, ils ont mille fois raison de se bouger pour NOTRE avenir et celui de leurs enfants.
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