En débat au conseil communal de ce 31 mars : le marché du samedi au centre-ville
Au nom d'ECOLO, j'ai ajouté un point à l'ordre du jour du prochain conseil communal afin que les conseillers puissent débattre et se prononcer sur le retour du marché du samedi au centre-ville :
« On entend souvent dire que la
multiplication des grands centres commerciaux extérieurs explique
les difficultés du commerce urbain et c’est plus que jamais le cas
pour les responsables de l’AMCV pour qui il s’agit même de
l'explication numéro 1. Mais le contexte socio-économique joue
aussi un rôle selon Jean-Luc Calonger, président de l'AMCV : "C’est
un élément en plus qui explique l’accélération de la
dégradation. Beaucoup de commerçants ne parviennent plus à
résister comme ils le faisaient il y a une dizaine d’année.
Avant, ils tenaient deux ou trois ans alors que maintenant le
commerce s’arrête beaucoup plus vite
". Ce coup dur frappe particulièrement les jeunes commerçants.
Plus fragiles, ils ont de moins en moins de temps pour consolider
leur enseigne.
La crise du commerce urbain s'aggrave mais elle n'est pas neuve. D’où cette question : cette évolution est inévitable? Pour certains experts, même parmi les promoteurs immobiliers, les centres commerciaux urbains ont un avenir. N'empêche que la tendance actuelle pousse toujours au développement des grands shoppings de périphérie. » Extrait d'une interview de Mr Calongé suite à la sortie de l'étude de l'ULG.
L'étude ne fait que confirmer ce que l'on constate sur le terrain en se baladant dans le piétonnier, la rue des Chapeliers et les rues adjacentes.
Faut-il reproduire à l'identique cette
situation à Tournai ? Un élément de comparaison reste
frappant : dans ces deux villes, il y a une tradition d'un grand
marché le samedi matin depuis des dizaines d'années. Mais la
comparaison s'arrête là . A Namur, on a renforcé ce dynamisme par
la création d'une navette de bus vers les parkings durant toute la
journée, et l'extension du piétonnier le samedi après-midi.
Il n'y a pas de centre commercial à la périphérie de la ville. Namur, selon la même étude de l'ULG, se place parmi les centres-villes dynamiques. A Tournai, on a tourné le dos à un grand marché en centre-ville pour des raisons encore floues depuis les travaux de la Place St Pierre. Evidemment, il faut analyser en profondeur avant de prendre une décision définitive : le marché se déroulera dans telle rue, et telle rue sera en piétonnier et pas l'autre. Ce n'est pas ma demande aujourd'hui. Je pense que c'est plutôt le rôle du management centre-ville de faire des propositions concrètes au Collège et au Conseil. Aujourd'hui, je demande au conseil communal de se positionner sur une décision de principe : sommes-nous prêts à revoir la disposition des marchés du samedi matin ?:. Sommes-nous prêts à envisager, comme à Namur, un marché qui traverse le centre-ville le samedi matin et une extension du piétonnier le samedi après-midi dans certaines rues du centre-ville."
"Aujourd'hui, deux raisons m'amènent à
présenter ce point à votre réflexion et au vote des conseillers
communaux.
Tout d'abord, le déclin du
centre-ville de Tournai à la lumière de l'étude réalisée par
l'ULG, à la demande de l'ASBL management des centres-villes. Tournai
est considérée comme « ville en difficulté ».
La crise du commerce urbain s'aggrave mais elle n'est pas neuve. D’où cette question : cette évolution est inévitable? Pour certains experts, même parmi les promoteurs immobiliers, les centres commerciaux urbains ont un avenir. N'empêche que la tendance actuelle pousse toujours au développement des grands shoppings de périphérie. » Extrait d'une interview de Mr Calongé suite à la sortie de l'étude de l'ULG.
L'étude ne fait que confirmer ce que l'on constate sur le terrain en se baladant dans le piétonnier, la rue des Chapeliers et les rues adjacentes.
Bientôt, la zone commerciale des
Bastions fera peau neuve et deviendra encore plus attractive aux yeux
des automobilistes mais aussi des piétons et cyclistes par son
accessibilité facile et proche des quartiers habités du
centre-ville et de la périphérie.
Il est donc temps, plus que temps que
« les forces vives » se penchent sur le problème. Il
faut rendre aux Tournaisiens, aux Wallons picards et aux touristes
l'envie de flâner au centre-ville, d'y découvrir les commerces et
d'y « faire leurs courses » . La présence de commerces
ouverts et actifs dans le centre-ville développe également le
sentiment de sécurité de ceux qui y vivent et ceux qui y
déambulent.
Ayant eu l'occasion de me rendre à
Namur à plusieurs reprises le samedi en journée, j'ai été frappée
par la foule qui se presse en ville le samedi matin lorsque le
marché s'étale dans de nombreuses rues du centre. De plus, les rues
de Namur ne désemplissent pas le samedi après-midi, lorsque les
ambulants les ont quittées. Les piétons déambulent dans un
grand-centre devenu piétonnier et se rendent dans les commerces pour
y faire leurs emplettes. N'oublions pas les cafés, restos, terrasses
qui ne désemplissent pas non plus dès l'heure de l'apéro jusqu'à
la fermeture des magasins. Vous trouverez, sur le site ECOLO Tournai,
des illustrations de ma petite enquête personnelle dans les rues de
Namur.
Il n'y a pas de centre commercial à la périphérie de la ville. Namur, selon la même étude de l'ULG, se place parmi les centres-villes dynamiques. A Tournai, on a tourné le dos à un grand marché en centre-ville pour des raisons encore floues depuis les travaux de la Place St Pierre. Evidemment, il faut analyser en profondeur avant de prendre une décision définitive : le marché se déroulera dans telle rue, et telle rue sera en piétonnier et pas l'autre. Ce n'est pas ma demande aujourd'hui. Je pense que c'est plutôt le rôle du management centre-ville de faire des propositions concrètes au Collège et au Conseil. Aujourd'hui, je demande au conseil communal de se positionner sur une décision de principe : sommes-nous prêts à revoir la disposition des marchés du samedi matin ?:. Sommes-nous prêts à envisager, comme à Namur, un marché qui traverse le centre-ville le samedi matin et une extension du piétonnier le samedi après-midi dans certaines rues du centre-ville."
L'échevine Lulu confond populisme et projet politique, audimat et élections ! pas étonnant que Tournai s'enfonce dans l'immobilisme et le passéisme ...
RépondreSupprimerPierre B.