Encore plus d'Europe, c'est mon credo

A quelques mois des élections européennes de mai 2019, deux articles parus aujourd'hui  consolident mon credo européen : sans une consolidation de l'Europe, nos démocraties sont en danger.

Un premier article évoque l'histoire :  ce 21 août, 50 ans plus tôt, les troupes soviétiques entraient à Prague et mettaient fin au "Printemps de Prague", ces 6 mois d'espoir de tout un peuple pour plus de liberté.  Le temps a lavé les traces de ce terrible moment.

En 1989, le vent de la liberté a balayé le mur de la honte à Berlin et a insufflé "la révolution de velours" à Prague.  C'est l'Europe des peuples qui a gagné, l'Europe de l'unité retrouvée, des moments inoubliables pour ceux qui, comme moi, ont vécu ce retour vers "une famille européenne unie".


La fête fut pourtant de courte durée : au coeur de l'Europe se déclenche une sale guerre. Durant près de 10 ans, en ex-Yougoslavie, des peuples, qui ont vécu ensemble depuis des décennies se déchirent   poussés par un nationalisme exacerbé et des raisons obscures. Aujourd'hui, la région des Balkans retrouve petit à petit la sérénité mais la paix reste fragile car le nationalisme couve toujours. C'est pourquoi, il est urgent que Serbes, Bosniaques, Kosovars, Macédoniens, Monténégrins rejoignent l'Union Européenne comme l'ont fait les Slovènes et les Croates avant eux.  Ce trou béant au coeur d'une Union inachevée doit se refermer quoiqu'en disent ceux qui estiment "qu'on est déjà trop nombreux dans l'Union européenne".

Le deuxième article de presse qui m'a impressionné aujourd'hui évoque la menace réelle pour l'Europe par la présence de régimes nationalistes, populistes en ces murs et leurs idées qui percolent partout en Europe. La Hongrie en est le fer de lance mais la Pologne suit de près, l'Autriche également tandis que les partis de droite extrême prennent du galon dans le reste de l'Europe.

Si nous laissons les peuples européens se laisser séduire par ces discours haineux, oui, nos démocraties seront à nouveau menacées.  Et nous entendrons à nouveau le bruit de bottes que les Européens ont fait taire en 1945, en 1989 et en 1991 (fin de la guerre des Balkans) .

C'est l'enseignement que je tire après avoir lu ces deux articles parus ce 20 août 2018, 50 ans après cette journée de terreur qui avait envahi Prague.


Nous sommes européens et fiers de nos démocraties, de nos libertés, ne laissons pas ces démons nationalistes prendre le pouvoir.  Ils ne sont pas l'Europe, ils sont sa négation.

Pour qu'en 2019, nous puissions à nouveau fêter l'Europe



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