Accueil humain et digne à Tournai
Hier soir, nous étions quelques dizaines à la caserne St Jean pour accueillir les premiers migrants qui éliront domicile à la caserne St Jean à Tournai pour quelques mois.
Membres de la plateforme d'accueil, membres du tout jeune mouvement citoyen Tournai-refuge, bénévoles fatigués mais heureux d'avoir donné de leur temps, jeunes travailleurs enthousiastes fraîchement recrutés par la Croix-Rouge, nous avons entouré les responsables de la Croix Rouge afin de réserver un accueil chaleureux mais discret à ces "amis humains du bout du monde", dont nous ignorions presque tout, sauf qu'ils avaient vécu la peur, la guerre, le désespoir.
Nous savions à quel point se poser à Tournai était un moment important pour eux.
C'est pourquoi nous voulions les accueillir avec chaleur humaine mais aussi avec beaucoup de retenue.
Une émotion intense a traversé notre petite troupe lorsqu'ils et elles sont passé(e)s près de nous. Nous les applaudissions discrètement et ils répondaient par un sourire, un petit signe de la main.
Le courant est passé, comme on dit simplement. Ils et elles ont compris notre geste. Les regards remplaçaient les mots.
Cette caserne si froide et impersonnelle est devenue, en un instant, un petit havre de paix où il faisait bon vivre....notre humanité.
Membres de la plateforme d'accueil, membres du tout jeune mouvement citoyen Tournai-refuge, bénévoles fatigués mais heureux d'avoir donné de leur temps, jeunes travailleurs enthousiastes fraîchement recrutés par la Croix-Rouge, nous avons entouré les responsables de la Croix Rouge afin de réserver un accueil chaleureux mais discret à ces "amis humains du bout du monde", dont nous ignorions presque tout, sauf qu'ils avaient vécu la peur, la guerre, le désespoir.
Nous savions à quel point se poser à Tournai était un moment important pour eux.
C'est pourquoi nous voulions les accueillir avec chaleur humaine mais aussi avec beaucoup de retenue.
Une émotion intense a traversé notre petite troupe lorsqu'ils et elles sont passé(e)s près de nous. Nous les applaudissions discrètement et ils répondaient par un sourire, un petit signe de la main.
Le courant est passé, comme on dit simplement. Ils et elles ont compris notre geste. Les regards remplaçaient les mots.
Cette caserne si froide et impersonnelle est devenue, en un instant, un petit havre de paix où il faisait bon vivre....notre humanité.
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