Un dossier lourd sur les épaules d'un jeune conseiller écolo
Jean-François Letulle est conseiller de l'aide sociale depuis 5 mois seulement. Pourtant, il a de solides épaules pour supporter le poids d'un dossier sensible et lourd de conséquences humaines suite aux informations qu'il a communiquées aux autorités du CPAS.
Chapeau Jean-François pour ton humanisme et ton professionnalisme dans cette situation difficile.
Voici le texte complet de la conférence de presse donnée par ECOLO ce matin :
Aujourd'hui
aussi, il était de notre devoir de conseiller d'opposition de
dénoncer ces faits dont nous avions eu connaissance." (propos de Marie-Christine, conseillère communale ayant investigué dans ce dossier de la CET)
Chapeau Jean-François pour ton humanisme et ton professionnalisme dans cette situation difficile.
Voici le texte complet de la conférence de presse donnée par ECOLO ce matin :
Conférence
de presse : ECOLO dénonce les dysfonctionnements et le manque
de transparence au CPAS
"Avant
tout, nous nous permettons de rappeler qu'il s'agit bien d'un drame
personnel, quels que soient les éléments qui seront révélés par
l'enquête. Nos pensées vont à la famille de Mme Ruffelart et au
personnel du CPAS, qui a été durement touché suite au plan
d'économie décidé par la majorité en place.
Bénéficiant
de l'information sur d'éventuelles irrégularités financières
depuis une vingtaine de jours (Marie-Jo fontaine, conseillère
sortante et moi-même), nous avons été amenés à gérer une
information sensible dont, manifestement, j'étais le seul mandataire
a être au courant. Nous situant à la frontière entre ce qui
pouvait représenter un véritable scandale, si les faits s'avéraient
exacts, et le risque d'attenter à l'honorabilité d'une personne, en
qui par ailleurs nous avions du respect et de la confiance, nous
avons été amenés à investiguer en toute discrétion en souhaitant
préserver au mieux l'intérêt du CPAS.
Il
me semble que la mission d'un mandataire public, en de telles
circonstances, était d'agir avec efficacité, discrétion et dans le
respect de nos convictions. A cette fin, nous avons privilégié
jusqu'au bout l'intérêt du CPAS et, vu la gravité des faits, nous
n'avons transmis aucune info à notre propre famille politique. Cela,
c'est la ville qui s'en est chargée... Alors que, paradoxalement, on
nous avait demandé avec force, lors du conseil de l'action sociale
de ce vendredi dernier, de nous taire dans toutes les langues.
En
étroite concertation avec Marie-Jo Fontaine, j'ai décidé d'en
aviser l'autorité en la personne de la présidente du CPAS Rita
Leclerc. Cette rencontre se déroule le mardi 9 juin. J'ai
partagé les informations avec elle et elle en a assuré la suite
voulue. . Malheureusement, je déplore de ne pas avoir été tenu au
courant de la suite des démarches comme convenu au préalable. Bien
entendu, cela ne change rien aux nombreuses questions et
responsabilités que soulève légitimement cette affaire!
De
nombreuses questions, nous habitent, particulièrement, nous
écologistes vu qu'un conseiller Ecolo avait fait part, déjà dans
les années 90, d'irrégularités dans la gestion de certains comptes
du CPAS." (propos de Jean-François, conseiller de l'aide sociale actuel, qui a dénoncé les faits de fraude au CPAS)
"Les
questions précises et interpellantes de Jean-Paul, notre conseiller de l'aide
sociale de l'époque, ont amené la majorité en place à
contraindre le receveur à prendre sa pension anticipée et il fut
remplacé par la défunte directrice financière.
Voulant apprivoiser la comptabilité du CPAS afin
de mener à bien son rôle de mandataire politique, Jean-Paul a conçu un fichier informatique lui permettant de comparer
différents exercices comptables et chaque année, des totaux ne
correspondaient pas. ... Lors d'une réunion technique préalable au
vote du compte, le receveur n'a pas été en mesure de répondre aux
différentes questions de notre conseiller. L'échevin des finances
(Bertouille) est descendu ainsi que les services de la ville et
quelques jours après, le receveur du CPAS était remplacé par Mme
Ruffelart." (propos d'Olivier , conseiller de l'aide sociale, après Jean-Paul, de 1992 à 1994)
"Nos
questions aujourd'hui portent sur la gestion financière et sur la
transparence dans la gestion du CPAS. La majorité en place a-t-elle
pris des mesures de contrôle après les révélations
d'irrégularités dans les années 1990 ? Visiblement non. Les
contrôles internes en matière de comptabilité semblent totalement
insuffisants.
Tous
les trois mois, un conseiller de l'aide sociale vérifie les comptes
du directeur financier mais il n'est pas formé à ce contrôle et se
retrouve face à un ensemble de mécanismes impossibles à comprendre
par sa seule bonne volonté. Il doit donc se résoudre à faire
confiance aux experts en place.
Y-a-t-il
un contrôle externe ? Il semble aussi insuffisant. Pourtant,
le CPAS comme la ville, est sous la tutelle du CRAC et celui-ci
épluche avec minutie les frais de fonctionnement, les
investissements projetés mais contrôle-t-il les mouvements
financiers, visiblement non.
Que
dire de la tutelle régionale qui approuve les comptes du CPAS ?
Chaque année, le Collège communal prononce, en communication, la
phrase traditionnelle de l'autorité de tutelle « l'autorité
de tutelle approuve les comptes du CPAS. » mais en quoi
consiste ce contrôle ? Nous allons poser une question
parlementaire au Ministre de tutelle afin qu'il précise exactement
les contrôles effectués par l'autorité de tutelle.
Evidemment,
les conseillers de l'aide sociale pourraient éplucher les comptes,
les facturiers, les extraits bancaires, faire un véritable travail
d'audit financier. Mais ils devraient d'abord être formés et être
payés à plein temps pour réaliser ce travail de contrôle. Tout
cela pose une question fondamentale sur le contrôle démocratique."(propos tenus par Marie-Christine, conseillère communale actuelle et depuis 1994)
"De
manière plus générale, la transparence envers les membres du
Conseil pose vraiment question à Tournai. Un exemple parmi d'autres
mais révélateur : lors du conseil de l'aide sociale qui devait
voter les licenciements, notre conseillère s'était rendue à
plusieurs reprises au CPAS pour consulter le dossier qui est resté
désespérément vide jusqu'au jour du vote. Lors du vote, les
conseillers n'ont reçu qu'une liste reprenant les membres du
personnel à licencier. On leur répétait qu'ils devaient faire
confiance car les critères avaient été respectés.
Cette
culture de la non-transparence se retrouve également lors de la
présentation des comptes aux conseillers communaux où la dernière
réunion de commission présentant les comptes n'a duré que 15
minutes !.
Il
en est de même lors du conseil commun ville-CPAS où nous n'avons obtenu aucune réponse à nos questions sur les mesures que le CPAS comptait prendre pour combler le déficit.
Et
la Ville n'est pas en reste en matière de non-transparence. C'était
pourtant un des piliers de la « nouvelle politique » de
la majorité.
Comme
exemple, nous vous rappelons notre demande de permettre à un
représentant de chaque famille politique du conseil communal de
désigner un observateur pour les épreuves de sélection des postes
de directeur général et financier de la ville. Celle-ci a été
repoussée, et de quelle manière !!, par la majorité.
Les
mandataires écolos veulent toujours travailler dans le respect des
institutions qui ont été créées démocratiquement.
En
tant que mandataires de l'opposition, nous essayons d'améliorer la
transparence et la démocratie communale à l'intérieur même des
assemblées par des propositions constructives, qui sont rarement
suivies par le pouvoir en place (à l'exception sans doute du vote en
faveur d'une consultation populaire récemment!)" (propos de Coralie, jeune conseillère communale depuis 3 ans)
"Mais
notre rôle de mandataire d'opposition est aussi de dénoncer soit
aux autorités judiciaires, soit par la presse, les manquements
importants que nous constatons dans le fonctionnement de ces
institutions.
Ainsi,
rappelez-vous notre dénonciation aux autorités de tutelle et
judiciaire de l'utilisation illégale par le Collège communal d'une
partie des bénéfices de la CET : 10% des dividendes versés
par la CET à la ville, se retrouvaient sur un compte de la CET à la
disposition du seul Collège communal pour « arroser »
clubs sportifs et associations, pratique totalement illégale. Ces
subsides étaient alloués par le seul Collège, alors qu'ils sont
la prérogative du Conseil Communal. La justice n'a pas condamné
pénalement car il n'y avait pas enrichissement personnel des
membres du Collège mais cette pratique a totalement disparu dès que
nous avons révélé son existence.
"Au-delà
de faits qui pourraient être imputés à une seule personne, nous ne
pouvons faire l'économie d'une critique radicale du mode de
gouvernance actuelle du CPAS. Nous appelons la majorité à prendre
ses responsabilités." (conclusions d'Olivier, secrétaire politique actuel de notre locale ECOLO)
Jean-François
Letulle, conseiller du CPAS depuis janvier 2015
Olivier
Mariage, secrétaire politique et ancien conseiller CPAS de 1992 à
1994
Coralie
Ladavid, conseillère communale depuis 2012
Marie-Christine
Lefebvre, conseillère communale depuis 1994, cheffe de groupe
Grand temps que le PS passe la main ! pour le bien être de tous les Tournaisiens.
RépondreSupprimerDepuis des dizaines d'années ce parti a fait de la chose publique tournaisienne son affaire, sa propriété, avec la complicité des CdH et MR qui ont chaque fois servi de strapontin pour partager les miettes du festin ... sans en changer le menu.
Exactement le même scenario qu'en Wallonie. Ils sont parvenus à faire croire qu'ils sont eux-mêmes l'alternative aux effets pervers de leur propre politique.
Le sinistre Massy (le même qui a commencé a creusé le trou du CPAS en renforçant le déficit de l'hôpital civil ... puis de la commune) s'est fait passé pour le rédempteur après les mandats des VanSpitaels, grand investisseur immobilier aux frais de la commune et Delcroix, celui qui a enterré le tourisme dans la carrière de l'Orient confondant piscine de camping et piscine communale ... ! Puis le sieur Massy qui s'est pris pour un pharaon sans le sous (et sans vision politique) ... qui s'est lancé dans des constructions improvisées d'infrastructures inadaptées qui coûtent encore des fortunes (stade de foot sans subside doté d'un litige avec le SPF finances assorti d'un montage de dossier tordu ... ahhh les relations dangereuses avec Bouyge$ .. + commissariat improvisé la veille de la réforme de la police + fusion hyper onéreuse des hôpitaux avec absorption de l'hôpital civil qui agonisait suite à une gestion inconséquente + les tipies de la pleine des manoeuvres + la funeste fusion de l'Union et du Racing + ...). Succédant à ces deux mandats de gestion massynienne catastrophique (tiens ! qui était le chef de cabinet de Massy lors du premier mandat ? ... et lors du second mandat ? ...), sieur Demotte s'est pointé comme celui qui n'avait rien à voir avec la gestion des années précédentes. D'ailleurs en campagne électorale il a toujours refusé d'évaluer les politiques précédentes ... oubliant qu'il s'agissait de continuer la gestion du PS ... depuis la fusion des communes ! en 1977 ... soit près de 40 années sans discontinuité aux affaires !
Côté finances, la CET a toujours joué un rôle important durant ces années ... permettant une culture de la "cagnotte" utilisée en dehors de tout contrôle démocratique (tiens ! pourquoi le scandale de la DF du CPAS tombe quelques mois après la "fin" de la CET ...?) En son temps, Ecolo a d'ailleurs dénoncé la règle des 10% ... L'opacité de la gestion publique, le clientélisme, les services aux amis de mes amis, l'embauche clientélisée, et tutti quanti font partie du génome du PS ... ALors grand temps d'aller voir ailleurs. Il est IMPOSSIBLE de changer la gestion politique à Tournai sans se passer du PS ... et cela il est grand temps que les autres partis le comprennent !!! Mieux vaut une majorité diverse sans PS pour remettre les choses à plat et changer la gouvernance que de jouer le jeu de qui sera le partenaire inoffensif et consentant du PS ...