Plan de mobilité 2015, un tour pour rien?

Dès janvier 2014, ECOLO manifestait son incompréhension devant l'incohérence du Collège dans le dossier du stationnement en ville. Alors que tout le monde savait qu'un nouveau plan de mobilité était en préparation, bien au chaud dans un tiroir, tant les tensions étaient vives entre les membres du Collège à son sujet, le Collège présentait un plan de stationnement hors contexte, parce qu'il fallait renouveler le contrat avec Q Park. ECOLO voulait que le stationnement du centre-ville fasse partie de l'ensemble de la discussion sur les déplacements en ville et en périphérie.

Quelques mois plus tard, ECOLO apprenait que la CCATM avait reçu quelques bribes d'information sur le nouveau plan de mobilité, sans pouvoir en débattre vraiment alors que cette Commission est bien le lieu prioritaire de consultation de la ville pour toutes les questions d'urbanisme et de mobilité. Attitude incompréhensible aux yeux d'ECOLO. 

En décembre, ECOLO ne s'est pas privé d'exprimer son mécontentement face à cette attitude et a dénoncé le manque de volonté affichée du Collège de débattre réellement avec les citoyens du nouveau plan de mobilité. En effet, l'enquête publique nous était annoncée jusqu'au 2 mars et une seule réunion publique était prévue durant la dernière semaine d'enquête publique. Coralie Ladavid, au nom d'ECOLO, a mis l'accent sur la nécessité d'une présentation détaillée de ce plan dans des réunions organisées dans les quartiers, animées par un professionnel pour faciliter la prise de parole de chacun.

 Le Collège n'en a eu cure !Et le voici maintenant confronté à des levées de boucliers de la part de lobbies organisés et de citoyens mécontents. Et il faut éteindre les incendies à tout prix , alors on improvise quelques réunions avec les uns et les autres pour leur dire que ce n'est pas grave, que ce n'est qu'un plan, qu'on peut tout reprendre à zéro. Les mêmes erreurs, la même attitude qu'en 2004 lorsque le plan de mobilité, première mouture, fit long feu et rejoignit les tiroirs de la commune jusqu'en 2014. Quel gâchis ! Alors qu'un vrai débat de fond sur les déplacements dans la ville est nécessaire pour concilier vie économique, vie sociale et bien-être des citoyens. 

Soyons quand même nombreux à l'hôtel de ville ce 24 février pour enrichir le débat !