Gorbi, espoir de changement, s'en est allé....
"Vladimir Poutine n'a pas participé à l'hommage rendu au dernier chef de l'URSS, tandis que le premier Ministre hongrois Viktor Orban y était." Une petite phrase lue dans les journaux, qui m'a frappée particulièrement. Cette absence et cette présence sont symboliques de la complexité du monde actuel, au regard de l'histoire de ces hommes et de leur peuple. Gorbatchev a été admiré, partout dans le monde mais incompris et haï dans son propre pays. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt l'évolution de la Russie et des pays d'Europe de l'Est depuis 1989. Cette année fut, pour moi, en tant qu'Européenne convaincue, l'année de tous les espoirs, de tous les possibles. Je suivais, les yeux embués, le retour de "nos ami(e)s" de l'Est au sein de l'Europe. Ces barbelés arrachés partout aux frontières, ce Mur impitoyable(dont je conserve quelques fragments chez moi !)jeté pour toujours aux oubliettes de l'Histoire. Mais